lundi 31 mai 2010

Kathmandou

Huit jours de trajet, ca use. On n'est pas les seuls, cela dit, en Inde les voyageurs fourbus, souvent des familles entieres, sur des draps etendus, entoures de leurs innombrables sacs et paquets, jonchent le sol des gares; les gens dorment, prennent des repas, se douchent, se brossent les dents, lavent leurs vetements dans les gares, parmi d'autres passagers presses qui les contournent et les enjambent, et les haut-parleurs anonnent sans cesse dans trois langues les numeros de quai des prochains departs.

Le lendemain de notre arrivee a Kathmandu, on apprend qu'un train parti de Calcutta la veille a deraille dans la campagne du Bengale indien-- a Sardiha, l'express est sorti des rails et a ete percute par un train de marchandises. 200 morts, au moins. Pas un accident: plusieurs metres de rail manquent. Un attentat maoiste? Des posters d'une de leur factions revendiquant l'attentat etaient presents sur le lieu. Mais les maoistes nient: pas notre faute si des gens commettent des crimes en notre nom, disent-ils. Notre train a nous est passe un jour plus tot a 100 kilometres de la.

Inde-Nepal: a premiere vue, pas de differences extravagantes. La roupie nepalaise vaut encore moins que l'indienne, et les montres sont a decaler d' 1/4 d'heure, ce qu'il m'a fallu accepter apres deux jours a dire a Margo qui en levant les yeux sur les murs, s'etonnait du temps qui passe: "non non, elle retarde". A noter tout de meme, morphologiquement: le Nepalais n'est pas laid. La moustache, endemique en Inde, fait nettement moins de ravages ici.

On trouve Kathmandou pleine de flics, il s'avere que c'est aujourd'hui que l'Assemblee Constituante formee deux ans plus tot devait rendre ses devoirs; or la Constitution n'est pas prete, la ville est tendue, une bombe artisanale a noirci le mur de l'Assemblee. Le Nepal aussi a ses maoistes: ils ont leurs propres groupes paramilitaires, mais contrairement a la version indienne, possedent aussi un certain nombre de sieges a l'Assemblee. Sur le coup de minuit, les parlementaires, qui siegent sans discontinuer depuis le matin, signent: un an de plus. Tout le monde souffle, la crise politique a l'air evitee, un nouveau gouvernement "de consensus" sera forme qui inclura les maoistes, les discussions reprennent au milieu des discours officiels du "Republic Day" et chaque parti annonce sa bonne volonte. Le FMI est content, d'ailleurs il "debloque" (mot rigolo) un nouveau pret a interet zero dont le Nepal a bien besoin. La politique est un jeu de force ici: le petit Nepal n'a que deux gargantuesques voisins, l'Inde et la Chine... il fait son etat souverain, mais evidemment, est quand meme mechamment ballote.

Dans Flash, de Charles Duchaussois, Kathmandou avait des airs de village de montagne poussiereux, peuple de chevelus, sans eau courante, mais ou la pharamacie du coin vendait de la morphine. C'etait il y a longtemps. Les touristes aujourd'hui sont parques comme des Sioux dans un quartier assez immense et sans tellement d'equivalent en Inde (chercher plutot en Thailande par contre): Thamel, sorte de fete foraine permanente, ou les panneaux-neons (tous en anglais, quand ce n'est pas en hebreu ou coreen) se marchent dessus, ou les boutiques de souvenirs multicolores s'empilent sous les enseignes de "guest houses" aux noms trompeurs: "peace", "nirvana", "shanti" etc.; On trouve certes des momos et des thukpas (avec legendes explicatives) sur les menus en anglais, mais le prix est triple et la portion moindre que dans les "fasht-food" et bhojanalay pour locaux, deux rues plus loin. Les agences de voyages se bousculent, la plupart recrutent dans la rue, et notre hote couchsurfeur sympathique deplore que beaucoup de ces requins debrouillards utilisent precisement couchsurf pour trouver des clients-- avant de nous proposer les services de sa propre agence... entre amis, bien sur.

Les plans se precisent: une fois nos histoires de visas, billets d'aeroplane et autres broutilles enterrees, nous boussolons vers l'ouest, vers un village de montagne ("12 maisons") de la region de Gorkha tenter l'experience de la ferme a l'ancienne (en dehors du circuit waf wif woof, mais bio quand meme, enfin a l'ancienne, pre-bio en somme), puis voir Pokhara parce qu'on ne deteste pas les endroits touristiques quand ils le sont avec raison, puis Mugu qui est presque au Tibet. Et retour en Inde via la frontiere occidentale, vallee de Kullu ou Manali.

mardi 25 mai 2010

deux mois

Aux peu qui nous suivent peut-etre encore sur ces pages!
Je tente un resume hatif des deux derniers mois...

Bon. Allons a reculons, ce sera plus rigolo.
Nous sommes aujourd'hui a Chennai, un bateau nous y a amene. Trois jours et quatre nuits durant, nous fument en mer. Un peu ballottante, mais pas extremement, et on ne reproche pas de saut, ni de rejet de repas. On s'est borne a eprouver avec etonnement le fait qu'en mer, la gravite, que l'on tenait pour constante, change de direction et d'intensite en permanence. D'ou une danse interessante, notamment dans les couloirs d'1 metre de large, ou l'on deambule paupieres mi-closes, distants, altiers, monsieur bonsoir, namaskar, vanakkam-- avant de se percuter cavalierement. La dignite tient a peu de choses: une vague. Le reste du temps a ete depense en repos, repas, lectures, ecritures, et awale. On s'est ennuye, mais pas trop.
Le MV Nancowry, affrete a Mumbai on ne sait trop quand mais ca se compte en dizaines d'annees, est ces jours-ci affecte au service des allers-retours entre Port-Blair et la metropole: Chennai, Calcutta, Vishakapatnam successivement, pour que le capitaine ne s'ennuie pas trop. On embarque un peu avant 16 heures, comme prevu (apres un examen medical amusant-- il consiste en tout et pour tout a tamponner chaque billet d'un large "examined", et peut-etre que le medecin regarde chaque personne tres attentivement, pendant une seconde), mais le bateau, selon la tradition indienne, ne part qu'a 20 heures.

On a passe un mois entier, tres exactement, dans l'archipel Andaman, dont quelques jours de ci, de la dans la capitale Port-Blair -- fort peu interessante, mais d'ou pratiquement tous les bateaux partent et viennent. Notre derniere ile, et peut-etre notre preferee, la moins touristique en tout cas -- surement pour ca que tout le monde est si gentil la-bas? -- est la Petite Andaman. Elle n'est pas si petite, mais il est vrai que la majorite de sa surface est reservee a la tribu Onge-- une centaine de gens, au max-- venue vraisemblablement, meme si c'est vachement loin, de quelque part en Afrique en un temps immemorial. Le reste de Little Andaman : une route. La plupart des habitants de la route sont Bengalis, quelques autres Tamils, Malayalis, Andhra. Plus d'une fois, on est invite a manger, boire et fumer-- il faut dire que les locaux semblent s'ennuyer fort, et s'intoxiquent assez constamment.

:: choc des elements a Havelock ::

Notre autre antre andamanite sera Havelock, qui est a l'autre bout de l'echelle de touristicite: la plage du levant (4h30 du matin, car 1300 km a l'est mais meme fuseau horaire que la terre ferme) est alignee, sans interruption sur des kilometres, de "beach resorts" photocopies, avec des huttes a toits de palmes de vivabilite diverse, mais meme les plus modestes sont pourvues de moustiquaires. On y fait de la plongee et du barbotage, occasionnellement chausses de masques et tubas, mais en cours de sejour une touriste se fait attaquer par un reptile feroce. Les aubergistes tombent des nues: un croco a Havelock? pas bon pour les affaires, ca. Heureusement la saison est a peu pres terminee (d'ailleurs si on veut bien supporter un peu de pluviotte, les huttes de plages sont vraiment pas cheres, et on y est tranquilles), on espere que ca se tasse d'ici novembre prochain.

On passe une nuit a Neil Island, aussi, ou les bernard les hermites sont tres tres gros.

L'aller Chennai-Port-Blair se fait par avion: finalement moins cher que le bateau... Enfin. Ca depend. Lorsqu'on tente de reserver un bateau en derniere classe a deux semaines d'avance, ou encore un avion, OK, un helico, n'importe quoi, laissez-nous partir d'ici, on decouvre qu'on a pose pied sur l'archipel en periode scolaire, innocent vacanciers perpetuels que nous sommes, mais qu'on essaie de le quitter a l'oree des vacances indiennes... or ni les profs ni les eleves n'ont l'intention de passer la mousson dans leur prison paradisiaque, et tout le monde vogue et vole vers le sous-continent. Tout est donc reserve bien a l'avance, et au prix fort. On paie finalement plus cher la traversee (mais pour une deuxieme classe qu'on ne regrette pas) et on part plus tard que prevu. Mais bon.

Et avant?
Trois semaines durant, on s'echigne a Auroville, dans une ferme denommee bizarrement Solitude -- on y rencontre plein de gens formidable, et on y vit tres socialement, dans cet ilot un peu spirituello-indien, mais a part ca tres occidentalo-hippie, a proximite de Pondicherry -- "Pondy", on dit entre Aurovilliens.


:: derniere seconde avant le drame ::

Monique nous a quitte debut avril, pour retourner, apres deux mois a partager notre boheme, "cultiver son jardin". Mais pas avant qu'on ai passe ensemble de riches heures dans le village cotier de Mamallapuram -- qui fut, il y a mille ans, la capitale commerciale et politique du royaume Pallava, et qui a encore de beaux restes: on y trouve des pleiades de bas-reliefs et mini-temples monolithiques hindous, et un gros caillou qui devrait devaler la pente sur laquelle il est pose, mais qui ne le fait pas. La taille de pierre est encore aujourd'hui la specialite locale. Ce n'etait d'ailleurs que la fin de notre tour des temples: a Puri, Konark, puis Bhubaneshwar (Orissa) on s'en dose une forte dose, une overdose diraient certaines, et dans le Tamil Nadou, il y en a partout et de toutes les couleurs.

Enfin, on ne neglige pas les plages: de Puri, de Vishakapatnam, de Chennai, d'Auroville... meme si le bikini, par ici, est deconseille -- a moins que l'on sache s'accomoder des regards pas discrets de tout un public qui vient parfois expres pour le spectacle.

jeudi 20 mai 2010

Little Andaman: The Lighthouse

The last few pages of my diary (i have a new diary now) about Little Andaman, our friend Pradeep who lived through the december 2004 tsunami, and our expedition to the lighthouse.

Well, maybe it's not very interesting but i thought the little drawings and maps made it funny.

Part of a page has been digitally cropped-- Well, you don't want to know.

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samedi 3 avril 2010

book review book review

A Response to this article.


dear Papa, thank you for your interesting analysis on this novel!

Though it's been some time since i read the book, and i don't have it here to refresh my memory, here's my take on it.

In your review, you read the novel on 2 or 3 levels. the first is the explicit level of the character novel, of the exploration of relationships and choices from the psychological standpoint of the members of an ordinary Indian family. Then, rather less obviously (I didn't see it, that is) you perceived the plot and characters to be metaphors of India's past and present. You also mention another layer in passing, that of Mistry's own life as reflected in various charaters -- not necessarily in terns of autobiography, maybe also a reflection on the road not travelled -- what might have been, if.

what i remember most vividly in the novel, though, is the portrait of modern Bombay -- oops Mumbai -- in the shadow of the Shiv Sena: "Shiva's Army", a local xenophobic party. their main mottos are, in that order, "Maharashtra to the Maharashtrians" and "India to the Indians". They are, also heavily anti-Muslim and more heavily anti-Pakistan.

All accounts, written or spoken, which i was given of the Sena confirmed this aura of populism, xenophobia, and recourse to threats and violence -- not to mention proud ignorance. They are, though never seen, the villains of the story.

They regularly illustrate their coarse intolerance by releasing idiotic fatwas against such dangerous individuals as an Indian tenniswoman who married a Pakistani cricketeer and Bollywood superstar Shah Rukh Khan -- whose latest film is seditiously pro-tolerance.

but wait-- this is a novel about family isn't it? -- or is it about the political turmoil of Mistry's hometown?

the title says it all. in its obvious double meaning (noun noun and noun verb), it announces at once the topic and Mistry's main axiom: nothing is gained by resentment, hate, division; unity is strength, and it is achieved by tolerance and love. (as you put it so well, Papa, "where there is love, it’s like oil, the social machinery runs smoothly. Where hate reigns, it grinds to a halt, and snaps under the subsequent pressure buildup".)

It seems to me that Mistry establishes a daring but rather convincing parallel between a family (ostensibly an average sample) and a community of over fifteen million. The unlikely bridge between the two is furnished by Yezad's impossibly good-natured boss (i forget his name), a Bombay enthusiast who might have gone as far as to compare the highly cosmopolitan city to a "great multicultural family" (though i lack the references here to stay my point with an accurate quote).

The owner of a thriving sports shop, a self-made-man and an immigrant himself (did his family flee post-partition Pakistan?), he is depicted as eternally grateful to the city who welcomed him in a time of despair and to which, he feels, he owes his successful and happy life.

His raving harangues, to a mildly bemused but sympathetic Yezad, have in them something of the political: but they are the candid politics of open-mindedness, love and heartfelt conviction, as starkly opposed to the Sena's violent and cynical stance. The incarnation of Tolerance and Good Will, his dedication to the Bombay he loves goes ever further -- from lighting up the shop display with seasonal decorations of all religions (Diwali, Eid, Christmas...), to a growing conviction that his real calling lies in the field of politics, concerned as he is by the rise of corruption, cynicism and extremism in the city.
This leads to an interesting sub-plot!

The shop-owner begins to consider applying for election as local representative... but he is not making up his mind quickly enough for Yezad, who at this point is in desperate need of the promotion (and raise) promised him, should his employer's move towards politics materialize. This is where he hatches a dodgy plan involving a pair of accomplices posing as Shiv Sena thugs. They pay the shop a visit under the plausible pretense of asking the owner to change his sign ("Bombay Sports Emporium" ought to read "Mumbai", as everyone knows -- to think otherwise would be quite an ungood crimethink) or pay the Sena an absurdly high ransom. Yezad hopes, in fact is utterly confident, that this little face-to-face with the bad guys "in the flesh" will promptly bring the boss's wavering to a close: he will be convinced, once and for all, to stand for election in order to bring back peace and sanity to his beloved Bombay -- and leave the shop manager's seat free for his loyal subordinate Yezad to sit in... Of course, the plan fails miserably. Rather than being possessed by a righteous fury against the ruffians and hate-mongers of the Sena, the boss immediately yields to the blackmail and entrusts his employee with an envelope containing 25,000 rupees from his own savings, to be given to the imaginary Sainiks on their next visit – leaving a bewildered and guilt-ridden Yezad to pore over this new quandary.

Of course, Yezad has made a simple mistake – he did not realize that his boss would take the threat seriously. But beyond this, it seems, a comment can be made as to how fear and violence are self-amplifying, and the threats of the professional hatemongers, self-fulfilling. The dark forces of division within the great united "family" of Bom... of Mumbai have won the fight, but they have won without any actual involvement from the Sena: this is how frightfully strong they are. while a community needs all the good will and virtue it can get, the “dark side” of hatred has a way of generating its own momentum, like the proverbial piece of dirty gossip which, told once, will spread like wildfire throughout a neighborhood.

The fact that Yezad's plot backfires, coming as it does after he loses several weeks of the family’s money gambling, is also a further comment on what happens when you begin to lose your moral standards, on the individual level as on that of the community: it’s a downward spiral, no good can be hoped to come of it. Again: only love, tolerance and virtue can make things better. Not deceit, lies, etc.

What about the family itself?

Keeping in mind the parallel with the Shiv Sena, the word “estrangement” might be an apt synthesis of the book. While the Sena’s politics are based on xenophobia, fear and hatred of the stranger (immigrants from India and beyond, Muslims and other “others”), there is a similar force at work within the family: a breeder of discord and animosity, Coomy, like the Sena, has little redeeming value in the eye of the author. On the other end we have Nariman. Though the eldest and ostensibly the wisest, Nariman is not much of a patriarch: he is hated, disrespected, represented by Coomy as a source of trouble, financial or otherwise. He is, indeed, a stranger within his family, having but one direct kin (his daughter Roxana. To Jal and Coomy he is only a step-father (accused of killing their real mother, to further embitter their relationship) and Yezad is his son-in-law, who has to put up with the added promiscuity and worry brought by this invalid stranger in his already cramped home.

As in "A Fine Balance", we see -- yep -- a fine balance being destroyed by perverse forces. In the previous novel, it was power, here hate is at work, which easily ravages the subtle happiness of Yezad's household as it does the unlikely peace of the dense metropolis.

As for Yezad's intriguing conversion. At first, we are made to understand -- he himself justifies it thus -- that the temple is, to him, nothing more than an oasis of peace and harmony, a refuge from his work and his own chaotic family. Losing his love for his home, he is literally taking shelter in religion. the two are clearly, in his case, at odds. In keeping with the rest of my analysis, it would appear that religion (in its extreme form of fanaticism) is, for Mistry, too often used against community, as a refuge of self-righteousness, intolerance, and ultimately another vehicle of hatred.

Escape is another social evil, another rejection of the community. Yezad and Rohinton Mistry both entertained the hope of exile to Canada -- only, the latter was successful. Mistry seems, as you say Papa, to regret what he did: running away does not help to hold society together, quite otherwise.

I agree, also, with your vision of Rohinton Mistry as Vilas -- the reader and listener of lives, whose words, passed from one human being far away to another, are so vital to them... a fitting guise for an ostensibly realistic novelist.

But Mistry is also Jehangir, Yezad's youngest son. I have also read Mistry's first book, "Tales from Firozsha Baag", set in the 70s and ostensibly autobiographical. It turns out that the one writing all the short stories, 3 or 4 of which involve a young Jehangir and an old Nariman much reminiscent of the characters of "Family Matters", is Jehangir himself, now aged 28 and recently exiled to Canada. Jehangir, therefore, represents the author as a young boy, and gives an indication as to how he himself perceived Indian society in his own time.

As for “artistry”, I have to say that I did, indeed, feel “Family Matters” to be inferior to “A Fine Balance”– though they both provide fascinating insights into Indian lives... Maybe, among other aspects, I was disappointed by Mistry's lessened respect for secondary characters. I have hinted at how the shop-owner is a gently ridiculous monomaniac. He is nearly a stereotype: not a "full" character, such as Yezad or Nariman, more like an automaton with the role of personifying certain ideas or being used as a narrative subterfuge. Other auxiliary characters are like that: Edul Munshi, for instance, is little more than a joke and a narrative device: his obsession with DIY in spite of his pathological clumsiness is a pretext for smiles as well as the writer's weapon against Coomy.

But I also can't forget that Mistry's prose (both the novel discussed here and the Tales from Firozsha Baag") were a valuable introduction to India, in the days before I left and after I arrived. And it seems to me now, his books are still a truer vision that much of what a foreigner is allowed to see of the country and its people.


dimanche 28 mars 2010

Seek him

Une courte envolee vers le Sud-Est... puis nouveaux paysages montagneux : le Sikkim, petite excroissance Indienne entre le Nepal, la Chine et le Bhoutan. Toujours pleines de grandeur ces vues sur des neiges infinies. Mais celui ci, c'est du gros.
Son nom : Kangchenjunga ; Sa taille : plus de 8500 metre ou 28,160 pieds. D'un poids encore inconnu, ce monstre de l'Himalaya est le troisieme plus haut sommet du monde apres le K2 et l'Everest. Litteralement, il est "les cinq tresor des neiges" avec respectivement cinq sommets lui appartenant. Etrangement destabilisant, depuis notre perchoir de nain, "le perchoir du tigre" tout de meme. Il nous a fallu nous sortir de la couette a 5h petantes de la nuit, pour s'engouffrer dans la jeepo mobilis, arrivee sur la colline des nains a 6h ou nombre de nos compatriotes de petites hauteurs nous attendaient deja. Et puis, la naissance... la lumiere... la revelation... Et ce que vous apercevez sur votre ecran d'ordinateur en grandeur nature, la haut... Prieres et repentir pendant de longues minutes...

dimanche 28 février 2010

La Faune de Thailande


Des elephants dans la rue (avec clignos), des toucans, des aigles, des ibis blancs, des varans d'Asie (ou varans noirs), des singes : macaques a queue longue ("crab-eating macaques", qui volent des sacs), a queue de cochon (qui vont chercher des noix de coco), et des gibbons qui crient a Khao Sok, des crocodiles, des 1000-pattes (rouges qui tuent ou noirs qui tuent pas et qui se roulent en boule), un chat sauvage (en plus de Margo), des araignees : 1. tres grosse, a rayures; 2. araignees-scorpions des grottes; 3. buffalo spider ; etc., des crabes, y compris sur la terre ferme, un iguane attache, des sangsues, des calamars au supermarche, des gros escargots, plusieurs serpents d'on-ne-sait-trop quelle espece, des lezards dans la salle de bain, des chiens, un goose (Gus the Goose), des cochons sauvages et d'autres pas, des bats de base-ball, des moustiques-normaux et des moustiques-tigres, des beaux corbeaux, des oiseaux avec pleins de sons differents (sortes de mainates peut-etre), des coqs (de combat ?), des crapauds, des mini-grenouilles, des chenilles avec des faux yeux, des chats et leurs chatons, des papillons en pagaille, des punaises bleues et rouges, des grosses cigales, des groses fourmis rouges qui pincent et des petites fourmis rouges qui piquent, des vaches, des buffles, des mouches, des canards, des guepes aux longues pattes, des sauterelles grillees, un scorpion mort, quelques cafards et quelques rats...

Et s'il fallait ajouter tout ce qu'on a vu a seulement quelques metres sous la surface de la mer, la liste serait impossiblement longue. heureusement pour vous on a oublie la plupart des noms, mais on est encore ebloui des formes et des couleurs.

mardi 9 février 2010

Mueng-Tam

site Khmer datant du "Onzieme siecle a peu pres, douzieme siecle peut etre"